top of page

Violences policières, interpellations sauvages à Besançon


Les faits :

Jeudi 24 mars à 12h30, en fin de manifestation contre la réforme El Khomri, un de nos camarades, militant syndical à Solidaires étudiant-e-s, a été menacé d’interpellation immédiate. Il est accusé de ne pas s’être rendu à une convocation au commissariat. Après négociations, il est convenu qu’il se présente de lui-même dans l’après-midi, suite à l’assemblée générale qui prolongeait la manifestation.

Vers 17h00, en sortant d’AG, notre camarade prend la direction du commissariat, accompagné d’une délégation du comité. A 200 mètres du commissariat, trois policiers de la BAC en civils, sans brassards, l’ont violemment attrapé.

Abasourdies, les personnes ont dénoncé l’absurdité de cette méthode, consistant à arrêter un militant se rendant de son plein gré à une convocation. Face à l’indignation collective et malgré l’attitude pacifique des personnes présentes, la réponse fut martiale : quatre voitures de polices et une douzaine de policiers armés de flashballs et de gazeuses. Plusieurs personnes ont été violentées. Notre camarade, soulevé par les mains et les pieds, est emmené dans la confusion et la précipitation au commissariat par la BAC.

Pourquoi une telle interpellation ? Serait-ce pour inscrire au procès verbal qu’il ne s’est pas présenté de lui-même au commissariat ? Le comité de mobilisation contre la loi ‘travail’ exige la libération immédiate de notre camarade et l’arrêt des poursuites à son encontre. nous dénonçons le caractère politique de cette arrestation visant à intimider des militants syndicaux.

Leur but est clair : casser la mobilisation contre la loi ‘travail’.

Après un rassemblement pacifique de deux heures devant le commissariat, les forces de l’ordre sont soudainement sorties, une vingtaine d’agents nous ont forcé à reculer. Après avoir sommé l’ordre de nous dispersé, ces derniers nous ont chargé : militants gazés, matraqués, mis à terre, arrêtés. Tombés au sol, deux camarades dont le secrétaire général départemental de la CGT et un autre militant ont été arrêtés avec pour chef d’inculpation : « violence et rébellion »

A l’heure actuelle, trois militants sont donc en garde à vue au commissariat de Besançon en raison de leur engagement militant syndical. Ces violences policières soudaines et brutales sont injustifiées et nous les condamnons.

L’Etat d’urgence ne peut justifier une telle répression du mouvement social, cet événement fait ainsi échos aux arrestations et violences policières commis sur les manifestants dans tout le pays.

Le comité de mobilisation ne répondra pas à cette violente provocation par la violence, leurs armes ne sont pas les nôtres.

Nous appelons au rassemblement est prévu demain à 13h devant la préfecture, à l’appel de la CGT, FSU et Solidaires.

Le comité de mobilisation contre la loi « Travail », le 24/03/2016 à Besançon

L'AUTEUR
LIENS UTILES
Par tags
Pas encore de mots-clés.
Nous suivre
  • Facebook Basic Black
  • Twitter Basic Black
  • Google+ Basic Black
bottom of page